Comment Google Plus va dominer les réseaux sociaux. (Partie 3 )

Google plus, le meilleur réseau social jamais créé ?



Je vous propose de continuer ce dossier sur Google Plus en vous décrivant les possibilités incroyables offertes par ce réseau qui emprunte ses fonctionnalités à beaucoup d'autres services et qui au final surpasse tous les autres.

Partie 3 : Les fonctionnalités incroyables de Google + 


Il y a deux raisons qui expliquent la très grande qualité du réseau, d'abord Google + en soi est parfaitement réfléchi et développé. Ensuite le réseau est intégré dans un écosystème de produits Google extrêmement vaste.

Google + : le melting pot des réseaux sociaux


Google + tire sa supériorité d'abord du service en lui-même qui est remarquablement bien pensé et qui arrive à retirer les meilleures idées de ses concurrents et à les garder cohérentes. 
Le service est en effet très complet et absorbe en fait plusieurs projets de Google, que cela soit Google Wave, Picassa, Google Talk ou autres.

Le projet est audacieux et cette audace n'est possible que pour Google qui peut se permettre de développer un service extrêmement ambitieux et surtout de le faire fonctionner techniquement et financièrement pendant des années alors qu'il n'est absolument pas démocratisé. 

Tous ce que Google + assemble vise en fait à fusionner une grande quantité de réseaux sociaux pour en sortir une plate-forme unique. 

La première inspiration est une évidence, c'est bien sûr Facebook. On retrouve les mêmes concepts, de profil, d'amitiés, de relations, de mur, de like et de commentaires etc... Néanmoins l'erreur qui est souvent commise est de penser que Google + n'est qu'un Facebook killer. Facebook n'est en fait que la base sur laquelle est construit Google +. 

On en vient maintenant au coté Twitter de Google + qui se matérialise d'abord dans les cercles. En effet, Google + reprend dans ses cercles, le concept d'amitié/relation de Twitter, dans lequel la relation entre individus, pour exister, ne doit être ni acceptée ou réciproque. C'est le contraire de Facebook où tant que les deux personnes n'ont pas exprimer leur accord, aucune relation, aucun lien ne peut exister. 
Concrètement cela veut dire que vous pouvez suivre quelqu'un et voir ses activités mais il ne verra pas les vôtres, à moins qu'il vous ajoute à son tour. 
Encore mieux et c'est là la principale innovation de Google +, vous pouvez classer chaque personne que vous suivez dans un cercle, vous pouvez alors utiliser ces cercles pour segmenter l'information que vous voulez recevoir et envoyer. 
Ainsi je peux diffuser une photo qui ne sera visible que par les personnes d'un de mes cercles (en fait uniquement par les personnes de ce cercle qui me suivent). 

Ce système de relation permet d'utiliser Google + à la fois comme un outil de lien très intime et un outil de veille qui permet de discuter et de partager avec le monde entier. Cette portée place ainsi Google + en concurrence direct avec des services plus éloignés, comme Tumblr, Filckr ou Instagram.

En effet, Google + est souvent qualifié de "réseau des photographes" grâce à son système complet directement hérité de Picassa. Le système renverse la logique actuelle de gestion des photos, à savoir conserver toutes ses photos sur son ordinateur et à publier uniquement celles que l'on préfère. Sur Google +, toutes vos photos sont hébergées automatiquement dans le cloud et ne sont visibles que par vous, vous choisissez alors celles que vous désirez rendre publiques sur le réseau.


Cette nouvelle logique de gestion vous permet d'accéder à vos photos partout ce qui est particulièrement pertinent en 2014 quand on peut disposer par exemple d'un ordinateur personnel, d'un ordinateur professionnel, d'une tablette et d'un smartphone. Enfin le réseau concurrence Tumblr puisque les Gifs sont parfaitement supportés par Google + et que leur intégration dans le mur du réseau est d'une classe absolue (c'est un avis très personnel mais ceux qui ont déjà croisé un beau Gif dans leur fil d'actualité me comprendront).

Google + en lui-même, est donc très bien pensé et est une combinaison de plusieurs médias sociaux.

Seulement, l'avantage décisif de Google + est son appartenance à l’écosystème Google. Il est ainsi le seul réseau social qui puisse autant sortir de ce qu'on considère traditionnellement comme le périmètre d'un réseau social. La puissance et les fonctionnalités du réseau sont par conséquent bien plus développées ce qui le rend impossible à concurrencer.

Google + dans l'écosystème Google


Google + est en effet impossible à concurrencer, aucune marque de la Silicon Valley ne possède autant de produits et est présent sur autant de secteur stratégique que Google. 

Facebook n'est présent que sur son nom de domaine et ses invasions dans d'autres secteurs ont été un échec (Facebook Home). Apple malgré une présence remarquable dans le secteur du téléphone, des tablettes et du laptop, n'a aucun service web important et est simplement absent des réseaux sociaux. Microsoft est quant à lui encore trop faible sur les mobiles et n'a aucun service de réseaux sociaux hors du Jeux vidéo. 

Google est partout. On ne va pas lister à nouveau tous ses services mais le plus important pour Google + est la présence d'Android sur 80% des téléphones du monde. En effet, l'utilisation d'internet sur ordinateur classique ne fait que baisser au profit des usages mobiles que Google contrôle jusqu'à l'O.S. 

Pour vous faire comprendre la force de l'intégration de Google + dans l'ecosystème Google, j'ai décidé de vous présenter un exemple très concret.

Un ami vous invite à une soirée samedi soir dans Paris et crée un événement Google + pour l'occasion, dans lequel vous êtes invité. Enthousiasmé par l'idée de passer une bonne soirée, vous l'acceptez.

C'est là que la machine se met en marche, l'événement est d'abord automatiquement ajouté à votre calendrier Android ce qui vous empêchera d'oublier ou de prévoir autre chose. Quelques heures avant l'événement vous allez être notifié sur votre téléphone de la soirée, mais plus que ça, Google va calculer le trajet pour vous y rendre (grâce à Google Maps) et vous le communiquer. Grâce à un partenariat avec la RATP, Google va vous donner l'heure exacte à laquelle vous devez partir ainsi que les lignes de métro à prendre pour arriver à votre événement à l'heure (cette information est calculée en fonction de votre géolocalisation et le trajet à pied pour vous rendre à la station de métro est bien évidemment pris en compte).

Vous vous rendez donc à votre soirée en suivant le GPS de votre smartphone et arrivé devant la porte vous vous rendez compte avec horreur que le digicode n'avait pas été mentionné dans l'événement et que vous ne possédez pas le numéro de l'hôte. Ce n'est pas un problème puisque vous l'avez dans vos cercles sur Google +, vous entamez alors une conversation Hangouts avec lui, qu'il recevra sur son téléphone comme s'il s'agissait d'un SMS puisque les textos sont intégrés dans la messagerie de Google +. Imaginons que vous aviez en fait son numéro, vous l'appelez, il n'a pas votre numéro mais comme le profil Google + est associé au portable, votre nom et votre photo de profil s'afficheront sur son téléphone lui permettant de répondre plus sereinement.

Pendant la soirée, toutes les photos que vous prendrez seront automatiquement chargées dans un album relatif à l'événement qui pourra être visible uniquement par les autres personnes présentes à la soirée et ce même s'ils ne font pas parties de vos cercles. Libre à vous de rendre ces photos accessibles à tous.

Vers 1h du matin, une notification vous sera envoyée vous indiquant l'heure du dernier métro pour rentrer chez vous ainsi que l'heure à laquelle vous devriez sérieusement songer à partir de la soirée si vous ne voulez pas le rater. 


Cet exemple illustre bien les possibilités offertes par Google + et il y en a beaucoup d'autres (en particulier au niveau de la collaboration dans le cadre d'un usage professionnel), mais l'idée générale est donc l'intégration du réseau à un éco-système complet qui englobe la majorité des usages numériques aussi bien via desktop que via mobile. Le résultat c'est un service unique et cohérent qui règle en plus un problème majeur rencontré quotidiennement, celui de la compatibilité des services et des devices.

Mais Google connaîtra toute ma vie !


La démonstration que je viens d'effectuer montre bien la capacité de Google + à considérablement développer et améliorer nos usages numériques, néanmoins une inquiétude naturelle se crée vis-à-vis de la protection de sa vie privée.

En effet, l'efficacité des services croît à mesure que l'on donne de l'information à Google qui va pouvoir affiner son service et ses recommandations.
On entre alors dans un cercle dans lequel Google cherche à obtenir toujours plus d'informations de la part de l'utilisateur pour améliorer le service rendu, pousser les utilisateurs à en être satisfait, à rester sur le service et à donner encore plus d'information.

A terme c'est une immense partie de notre vie à la fois privée et public qui serait stockée sur les serveurs de Google, l'idée est plutôt effrayante et engrange un grand nombre de questions auxquelles j'essaierai de répondre dans la dernière partie de ce dossier.

J'espère que vous avez apprécié et si c'est le cas je vous encourage à partager cet article !




dimanche 19 janvier 2014
Posted by Unknown

Comment Google Plus va dominer les réseaux sociaux. (Partie 2 )

Comment Google convainc chaque jour plus d'internautes d'utiliser le réseau. 


Dans le dernier article nous avions vu quel était le but de Google plus. Le réseau cherche à fédérer la totalité des activités d'une personne afin de mieux cerner ses actions et ses contributions sur Internet. 

Je vous propose maintenant de comprendre comment Google attire chaque jour de nouveaux utilisateurs.

Partie 2 : Pourquoi vous serez bientôt sur Google plus


Sur le secteur des réseaux sociaux généralistes, il paraît impossible pour un outsider de s'imposer face au géant qu'est Facebook. Google est probablement la seule entreprise à pouvoir accomplir cette tâche et elle y consacre aujourd'hui tous ses moyens.

Google Plus est graduellement intégré à tous les services Google 


Quand on parle de Google, beaucoup pensent immédiatement au moteur de recherche. Et s'il est vrai qu'il représente encore la colonne vertébrale de Google, on oublie tous les autres services utilisés quotidiennement par des millions de personne et qui appartiennent à Google.

- Youtube : 4 milliards de vidéos sont vues par 1 milliard d'utilisateurs réguliers
- Gmail : 425 millions de comptes
- Android : 1 milliard de téléphones (soit 3 téléphones sur 4 dans le monde )
- Chrome : 750 millions d'utilisateurs, premier navigateur en France
- Google Map : plus d'1 milliard d'utilisateurs mensuels

Ces services (et il y en a d'autres) permettent à Google d'imposer l'utilisation de son réseau social. C'est d'ailleurs un des principaux reproches fait à Google Plus puisqu'un un grand nombre de personnes dispose d'un compte sans réellement en être conscient. 

Ainsi quelque soit le service utilisé, Google tente avec une relative délicatesse de vous faire vous inscrire sur son réseau. 
Gmail a été la première cible puisque depuis quelques années chaque utilisateur se voit ouvrir un compte Google plus dormant à son nom. 
Android propose d'associer chacun de vos contacts téléphone à son compte google plus. 
Une énorme limite a d'ailleurs été récemment franchie puisque chaque compte Youtube est fortement incité depuis quelque mois à fusionner avec son compte google plus. Les commentaires sur Youtube sont d'ailleurs des commentaires Google + depuis quelques semaines ce qui n'a pas manqué de provoquer une certaine colère chez les youtubeurs. 

Google plus oblige les leaders d'opinion du net à l'utiliser 


Bien qu'imposer un compte Google plus est un bon moyen d'augmenter le nombre d'utilisateurs, un réseau social n'est rien sans des utilisateurs actifs quotidiennement. 

Chercher à toucher les leaders d'opinion est une stratégie classique pour installer un produit mais la façon dont Google s'y prend est plutôt originale et efficace. 

En effet si l'on observe le profil des personnes actives sur Google Plus, on trouve beaucoup de professionnels du web, de blogueurs, bref de producteurs de contenus. 

Qu'est-ce qui attire ces profils sur le réseau? 

Dans la précédente partie nous avions développé le fonctionnement du moteur de recherche et nous avions expliqué que Google cherchait à utiliser les profils google plus pour identifier les contributeurs ainsi que la qualité de leur production. La force du profil google plus est d'ores et déjà un critère utilisé par Google pour juger de la qualité d'un contenu...et donc de sa place dans les résultats de son moteur de recherche. 

L'obsession d'un blogeur c'est le SEO, c'est à dire l'optimisation des résultats de recherche Google. Un blogueur cherche constamment à améliorer son classement afin de pouvoir être trouvé plus facilement. 

Le message est insidieux mais clair : " Si vous utilisez Google Plus, vous améliorerez votre classement dans les résultats du moteur de recherche et vous aurez plus de visiteurs". 

C'est donc un véritable chantage qui est fait puisque les récalcitrants seront pénalisés par les autres qui auront cédé à la pression du Géant et qui prendront donc une longueur d'avance sur leur SEO.

Aujourd'hui rares sont les blogueurs qui n'ont pas de compte Google Plus. En fait ils en sont même les principaux ambassadeurs. 

La qualité et la puissance de Google Plus 


Ne soyons néanmoins pas trop conspirationnistes. 

Même si ces stratégies "sournoises" sont bien réelles, il ne faudrait pas négliger un dernier facteur qui a une importance primordiale dans la démocratisation du réseau Google. 

Google Plus est incroyable. 

Cet avis est forcément très personnel mais je pense que peu de gens ont réellement compris la puissance de Google Plus et cette fois, je ne parle pas pour Google mais bien pour les utilisateurs.

L'idée des cercles est absolument extraordinaire et permet de gérer parfaitement son réseau, de partager efficacement et de contrôler la diffusion de ses informations personnelles.
Le réseau est un modèle de design efficace, d'ergonomie et de stabilité. L'expérience utilisateur frôle la perfection, surtout quand on le compare à Facebook et son design vieillissant. 

Enfin, la vraie force de Google Plus réside dans son intégration à l'écosystème Google qui offre des possibilités absolument hallucinantes qui commencent à peine à être utilisées.

Ces possibilités sont telles que j'y consacrerai la prochaine partie de mon dossier. Je vous décrirai comment le réseau a su mixer différents réseaux sociaux pour créer un service bien au-dessus de tous les autres.

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dimanche 17 novembre 2013
Posted by Unknown

Comment Google Plus va dominer les réseaux sociaux. (Partie 1)

Considéré à tort comme un échec, le réseau de Google se dirige doucement mais sûrement vers son ambition démesurée.


Commençons par le paradoxe qu'est Google Plus, il est difficile de trouver un service web qui dispose d'une telle notoriété et qui pourtant ne semble pas décoller.
En effet, tout le monde connaît Google Plus, pire, quasiment tout le monde y est inscrit puisque le réseau totalise 350 millions d'utilisateurs.

Aujourd'hui Google Plus est le deuxième réseau social au monde et ce sans que presque personne ne l'utilise quotidiennement. Le réseau mérite bien son surnom de "ville fantôme".

On pourrait se demander alors pourquoi la firme de Mountain View s'obstine avec Google Plus. Rappelons que l'entreprise n'a jamais hésité à fermer ses services (on citera son ancien réseau social Buzz ainsi que son agrégateur de flux RSS, google reader qui était pourtant extrêmement populaire).

Alors pourquoi Google Plus existe-t-il toujours malgré son échec ?

La réponse est simple, ce n'est pas un échec, loin de là. Tout le monde a pris le réseau pour un Facebook Killer et si on s'en tenait à cette définition, effectivement Google plus s'est totalement raté.
En vérité, Google plus ne joue même pas dans la même cour que Facebook, son ambition va bien au delà. Google plus est pensé comme la clé de voûte du plus grand projet que Google ait cherché à accomplir : l'organisation sémantique du web.

Partie 1 : Le grand projet de Google : diriger la transition vers le web sémantique 


Rappelons la mission officielle de Google qui est d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile. Aujourd'hui le modèle de Google atteint ses limites et dans le but de réaliser sa mission l'entreprise cherche à développer ce que l'on appelle le web sémantique.

Qu'est-ce que le web sémantique ?


Pour comprendre ce dont il s'agit prenons un exemple simple.
Aujourd'hui quand vous tapez dans Google "Réalisateur Avatar" vous allez obtenir la réponse grâce à ces deux mots clés. Google va vous trouver un site web qui comprend les deux termes "Réalisateur" et "Avatar" et vous allez donc pouvoir trouver votre réponse de cette façon.
Avec le web sémantique, Google va instantanément comprendre que votre recherche correspond implicitement à la question "qui a réalisé Avatar?" et il va donc vous apporter la réponse directement.

La différence paraît minime mais est en fait le fruit d'un travail considérable qui est pour la machine de comprendre que vos deux mots sont liés et ont du sens et ne sont pas juste un enchaînement de lettres que le moteur va tenter de retrouver sur le web.

Requête "Qui a réalisé Avatar" Ça marche déjà ! 
L'exemple ci-dessus n'a l'air de rien et pourtant les blocs à gauche et à droite sont issus d'années de travail et correspondent à l'avenir du web !
Google a compris que je recherchais un individu à savoir James Cameron et me propose en plus d'une réponse directe à ma question des informations organisées sur le réalisateur (date de naissance, prochains films, enfants etc...).

Le web sémantique correspond donc à une organisation intelligente de l'information et en la création de liens logiques et sensés au sein de cette information.

Cette organisation doit se doubler d'une compréhension poussée des requêtes des l'utilisateur. Google a d'ailleurs sorti en Septembre (dans une relative discrétion) son nouvel algorithme Hummingbird qui permet de comprendre le sens des mots clés recherchés, impactant ainsi 90% des recherches effectuées sur le moteur.

Google plus : définir une identité claire et complète derrière chaque utilisateur


Expliquons le rôle primordial de Google Plus dans cette organisation sémantique du web. 
Pour réaliser cette organisation, Google a besoin d'informations, de bases de données, d'un contexte. 
En effet la recherche de sens est complexe et pour apporter de la pertinence, Google a besoin du maximum d'informations possible.

Cette information, ce contexte, c'est Google Plus qui va lui apporter. 

Vous l'avez remarqué, Google tente de fédérer absolument tous ses services autour de Google Plus, on parle ici de Youtube, de Picassa, de Google Maps, de Gmail, d'Android mais surtout, de son moteur de recherche. 

Cette démarche est logique et sensée, elle permet à Google de contextualiser tout ce que vous faites sur ses services autour de votre profil. L'idée n'est plus de dire que tel ordinateur (représenté par une adresse IP) a recherché ces mots clés ou à visionner telle vidéo Youtube mais qu'une personne( un profil Google Plus) l'a fait.

Cette analyse des habitudes de l'utilisateur va permettre au moteur d'affiner ses résultats de recherche.

A l'ère de la mobilité, c'est une nécessité puisque lier l'utilisateur à une adresse IP ne suffit plus à cause de la diversité des terminaux utilisés pour se connecter à Internet. Mais maintenant, que vous soyez sur votre smartphone, votre tablette, votre ordinateur fixe, votre ordi portable perso, cela n'importe plus puisque vous êtes liés à votre compte Google Plus.

Google Plus permet à Google d'obtenir des informations extrêmement poussées sur chaque utilisateur, ses habitudes, ses goûts et... le contenu qu'il produit.

Google plus : identifier et classer les auteurs de contenu


Le succès du moteur de recherche de Google en 1998 vient de son concept très novateur qui avait introduit le concept de lien pour mesurer la pertinence des recherches. 
Pour résumer , plus un site a de liens entrants vers lui, plus il est jugé de qualité.
Une révolution à l'époque où tous les moteurs des recherche se fondaient principalement sur la récurrence de mots clés. 
Mais à l'heure de l'hégémonie des réseaux sociaux, cette technique atteint ses limites car elle a du mal à intégrer la notion de réputation, faute de pouvoir organiser la masse d'information qui se crée. Aujourd'hui tout le monde produit toujours plus de contenu, que ça soit par un blog, des tweets, un commentaire sur youtube, un avis sur un produit Amazon...

Google Plus permet à Google d'organiser vos publications et votre contribution à Internet autour de votre identité/profil.

Le moteur de recherche s'offre alors un nouveau critère pour juger de la pertinence d'un contenu sur le web: la réputation de l'auteur.
Celle-ci est mesurée par la qualité de ses contributions passées, la viralité de ses contenus sur les réseaux sociaux, ses contacts etc...

Le moteur de recherche passe donc d'une méthode de mesure de la réputation du web "webpage centric" à une méthode "people centric".

Un exemple pour que vous compreniez bien :
- Aujourd'hui si un site influent (disons lemonde) crée un lien vers ce blog, Google jugera mon blog pertinent puisque relayé par un site de référence.
- Demain il faudra qu'un blogueur influent partage un lien vers ce blog pour que Google le juge pertinent.

Il y a donc un déplacement de l'unité de mesure de base de la qualité d'une page web par Google, du site web vers l'individu( représenté par le profil Google Plus).

Bien sûr, Google ne vas pas faire cette transition du jour au lendemain. Google utilise en vérité près de 200 critères pour définir le résultat de recherche idéal, néanmoins la pondération de ces critères évolue sans cesse et celui de la réputation va donc gagner en importance.

En résumé


Vous l'avez compris Google Plus est la clé de voûte de l'organisation sémantique du web que la firme cherche à installer. Le réseau lui permet d'organiser l'information sur deux niveaux : 

- Cerner l'activité "passive" d'une personne, aussi bien ce qu'il recherche, les sites qu'il consulte, qu'il met en favoris, les vidéos qu'il regarde, les endroits où il se rend physiquement (Google Maps trace ces utilisateurs en continu), les mails qu'il envoie et reçoit etc... 
- Juger ses contributions à Internet ainsi que leur qualité, les vidéos qu'il poste, les articles qu'il écrit, les photos qu'il met en ligne sur Picassa etc...

Tout cela dans le but de vous apporter les meilleurs résultats de recherches possibles mais également les publicités les plus ciblées et efficaces (et donc revendues les plus chères aux annonceurs).


Partie 2 : comment Google Plus fait pour croître chaque jour et convaincre de nouveaux utilisateurs d'utiliser le réseau quotidiennement.

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dimanche 13 octobre 2013
Posted by Unknown

Retour sur iOS7, nouveau système de l'Iphone présenté hier

Chute de la valeur de ses actions, retard sur la concurrence, hyper agressivité de Samsung, les raisons pour attendre avec impatience la conférence d’Apple étaient nombreuses. Apple a-t-il réussi à redresser la barre avec sa nouvelle version logiciel ? Résumé et analyse de iOS7. 


Présentation d'iOS7 

La grande annonce de cette conférence était évidemment celle de la nouvelle version du système d’exploitation de l’Iphone : iOS7. Pour la première fois depuis 2007, une refonte totale a été effectuée.

Le design 


Cette refonte intervient d’abord au niveau du design puisque le designer prodige d’Apple Jonathan Ive (à qui on doit le design de l’Ipod et de l’Iphone entres autres) est tout simplement reparti de zéro pour créer la nouvelle interface qui équipera tous les produits Apple à partir de cet automne.

Concrètement le résultat s’inspire de LA tendance actuelle en web-design, j’ai nommé le « flat design ». Ce style graphique se caractérise par une recherche du minimalisme le plus parfait. Pas de dégradés, pas d’effets brillants, pas d’ombres. Que des couleurs unies, des formes simples et des polices sobres et épurées. Tout élément visuel qui ne donne pas d’informations capitales doit disparaître.  

La nouvelle interface de Windows 8 est un exemple parfait de Flat Design

Alors sur iOS7 qu'est-ce que cela donne ? Je vous laisse voir par vous même.




Personnellement je trouve que l'effet général est particulièrement réussi mise à part la quantité de couleur flashy sur certains icônes qui me font penser à Candy Crush Saga. 
Ici ce seront les goûts personnels qui détermineront le succès du design, c'est pourquoi nous allons passer sur la forme et aborder le fond. 

Les nouvelles fonctionnalités


Apple a profité de cette mise à jour pour introduire un certain nombres de nouveautés dans l'utilisation de l'OS. 

Tout d'abord un centre de contrôle a été introduit (visible sur la photo ci dessus, en bas à gauche), il peut être appelé à tout moment comme le centre de notifications et permet de régler le wifi, le bluetooth, le mode avion, la luminosité, la musique et d'appeler des fonctions de base comme l'appareil photo ou la calculatrice.
Un centre de notifications pourra également être appelé depuis l'écran de verrouillage affichant des informations concernant votre quotidien (météo, état du trafic, rendez-vous...).

Ensuite le multi-tâche a été étendu à toutes les applications et autorise la mise à jour automatique de celles-ci. Apple a garantit que cela n’altérerait pas les performances de la batterie.

Apple a également retravaillé la partie Photo et met à disposition des filtres (comme sur Instagram) ainsi qu'un système intelligent de tri des photos en fonction de la date et du lieu de prise de vue. Notons que les photos pourront être transférées via ICloud entre les appareils.

Tim Cook a également introduit AirDrop, fonction permettant de partager facilement des fichiers avec les appareils Apple situés à proximité via une connexion sans fil cryptée. 

Pour finir on notera en vrac, une amélioration de l'ergonomie de Safari (sur le modèle de Chrome), un Siri plus réactif et un service de Radio pour partager sa musique. 

Analyse

Cette nouvelle version de l'OS mobile d'Apple apporte une vraie bouffée d'oxygène pour la marque et les utilisateurs. En effet la structure même du système n'avait quasiment pas bougé depuis son lancement en 2007. Rappelons que dans le monde de l'informatique 6 ans est une durée extrêmement longue.

Aujourd'hui iOS7 a permis à Apple de rattraper son retard sur ses concurrents mais apporte également la preuve que la Pomme n'est plus l'innovateur sur le marché des smartphones. 
En effet la quasi totalité des fonctionnalités présentées hier soir sont déjà présentes sur Android ou Windows Phone et ce depuis quelques années. 

Apple qui a créé à lui tout seul le marché des smartphones et qui avait été largement copié par Samsung (pour le hardware) et Google ( pour le software avec Android) est devenu le suiveur. 

Une situation très dangereuse pour la marque qui a fondé sa réputation et sa notoriété sur son image d'innovateur et de créateur de tendances. 


Dans un autre registre, la fonction AirDrop qui permet d'échanger des fichiers est également révélatrice d'un positionnement pris par Apple, celui du refus du NFC. Le NFC est une technologie utilisée par la plupart des téléphones haut de gamme Android qui permet la communication entre deux appareils à très faible distance (pour simplifier grossièrement, un bluetooth à très faible portée). En pratique il permet d'échanger des fichiers par simple contact entre deux téléphones. 

En introduisant la fonction AirDrop, Apple montre qu'il a sa propre façon de faire partager en local et pourrait bien ne pas mettre de NFC dans ses prochains téléphones.

Mais rappelons que cette technologie est appelée à devenir la norme pour le paiement par mobile qui se développe à très grande vitesse. On voit mal Apple ne pas s'engager sur ce marché juteux et il se pourrait certainement que la Pomme nous prépare une technologie propriétaire et inédite pour le paiement mobile. 


Enfin une dernière information que l'on peut tirer de ce nouvel OS est la fin définitive de l'ère Steve Jobs. En effet le passage du skeuomorphisme (l'ancien modèle de design qui équipait tous les produits Apple) au flat-design n'aurait jamais été accepté par Steve Jobs qui rejetait le design trop épuré et considérait qu'un calendrier informatique devait ressembler à un vrai calendrier physique. 

Ainsi Apple semble enfin avoir réussi à faire le deuil de son très charismatique fondateur et est prêt à redevenir l'innovateur qu'il était. 

Ce n'est pas encore fait mais cela nous permet d'aborder avec confiance la présentation du prochain Iphone. 



mardi 11 juin 2013
Posted by Unknown

Les montres intelligentes ont-elles de l’avenir ?

Alors qu’un certain nombre de start-up commencent déjà à sortir leurs montres intelligentes, Apple, LG, Samsung et Google préparent également leurs propres smartwatch pour se lancer sur ce marché. Explication et analyse d’un produit que l’on pourrait voir à tous les poignets. 


Une smartwatch, c’est quoi ? 


Les smartwatch existent en fait depuis des décennies. On utilise ce terme lorsqu’une montre va au-delà des fonctions de chronométrage et déjà dans les années 80, des montres calculatrices ont été commercialisées. Puis dans les années 2000, les sportwatch ont eu un succès honnête, celles-ci permettent de calculer la distance parcourue, les calories brûlées etc…

Mais aujourd’hui, une nouvelle tendance se lance, celle des montres connectées. Connectées à quoi ? Au smartphone évidemment, principalement par bluetooth. La principale fonction de ces montres est d’être un afficheur de notifications… et de montrer l'heure bien sûr !

Avoir ses notifications au poignet présente un double avantage. D'abord celui de ne pas perdre son temps à sortir son téléphone de sa poche ou de son sac (les dames apprécieront ce point précis), surtout quand il s'agit d'une notification inutile. Ensuite, ne plus rien rater, en effet il arrive souvent qu’on ne sente pas son téléphone vibrer dans sa poche mais on le sentira toujours au niveau du poignet.

Dans la pratique, à votre poignet s’affichent vos SMS, le numéro du correspondant qui vous appelle, la dernière alerte Du Monde etc… Vous pouvez également contrôler votre Smartphone avec la montre bien que ce contrôle reste borné à des applications très simples : changer la musique, répondre un SMS préprogrammé (« Je te rappelle, je suis au volant ») , mettre en mode silencieux…

Une montre connectée est donc complémentaire d’un smartphone et ne saurait être utilisée sans puisque la puissance et la taille de l’écran limitent énormément l’utilisation.

Néanmoins précisons que nous en sommes aux prémices de cette technologie et que les développeurs d’applications commencent à peine à s’y pencher. Il ne fait aucun doute que l’imagination des créateurs d’applis suffira à développer les utilisations possibles. De plus, les constructeurs vont eux aussi développer la technologie et les fonctionnalités. 

Qui construit des montres connectées ?


La Pebble 
Actuellement Sony est le seul constructeur à avoir sorti sa montre connectée. Néanmoins un certain nombre de start-up indépendantes ont lancé leur propre produits.

Beaucoup de ces montres ont d’ailleurs montré une qualité plus que douteuse, je pense principalement à la I’m Watch, moche, énorme, instable et à un prix prohibitif.

Récemment la Pebble a été mise sur le marché. Le projet a été financé par le site de crowd funding kickstarter et a obtenu 100 fois l’investissement demandé. Un succès incroyable pour cette start-up californienne. Cette montre a la particularité de fonctionner avec de l’E-ink (encre électronique) ce qui lui confère une formidable autonomie (une semaine) ainsi qu’une lisibilité parfaite même en plein soleil.

La Sony Smart Watch
Sony a donc pris une avance considérable sur tous ses concurrents en sortant la Sony Smartwatch il y a 1 an qui fonctionne, elle, avec un écran classique et est  fonctionnelle puisque de nombreuses applications existent déjà pour un prix d’une centaine d’euros seulement. Le manque de communication de Sony n'aura néanmoins pas permis à cette montre d'être connue du grand public. 

Le marché est donc en pleine naissance et là où ça devient intéressant c’est que Samsung, Apple, Google et LG ont déjà annoncé leur propre smartwatch, preuve s’il en fallait que ce marché est amené à considérablement se développer.

Apple retient particulièrement l’attention vu sa capacité à démocratiser les nouvelles catégories de produits comme on l’a vu avec les tablettes. 

Est-ce que ça peut marcher ? 


Il faut avouer que le concept paraît réellement saugrenu et réservé à une certaine tranche « hardcore » de geeks qui recherchent le moindre gadget technologique. Néanmoins, admettons-le il peut être très rébarbatif de devoir sortir son téléphone à la moindre notification. Pas plus tard qu’il y a deux heures j’ai senti mon téléphone vibrer dans le métro et ai dû me contorsionner pour le sortir de la poche de mon jean juste pour voir que j’avais reçu un spam.

Alors c’est vrai qu’investir dans une montre juste pour économiser quelques secondes à sortir son téléphone paraît assez fou. Et pourtant, replaçons-le dans la tendance actuelle où l’on cherche à maximiser la qualité de l’information reçue et limiter la perte de temps. Les plus connectés d’entre nous reçoivent des centaines de notifications par jour et pour ceux-là, faire le tri plus rapidement pourrait être une véritable valeur ajoutée.


Mais ces hyper-connectés qui pourraient y voir un avantage ne représentent qu'une petite part des utilisateurs et ne sont donc pas assez nombreux pour démocratiser le produit.

Par contre il y a une dimension qui pourrait faire une différence, celle de la mode. Par mode, j'entends d'abord tendances vestimentaires. La mode Geek étant en pleine explosion il suffira d’un design original et stylé pour en faire un objet tendance qui convaincra beaucoup d’utilisateurs.


Ensuite la mode intervient sur un aspect identitaire. 
Pour comprendre cet aspect, prenons d’abord les téléphones. En effet on ne peut pas les réduire à un simple ordinateur de poche, il faut y ajouter l’aspect affectif. Un Smartphone est avant tout un moyen de définir son identité, car il nous permet de nous connecter au monde, de partager ses activités et ses goûts. Par conséquent on ne s’étonne même plus de voir certains utilisateurs « aimer » leur téléphone.

La montre elle aussi est associée à une expression de l’identité et plus particulièrement de la réussite personnelle. Il est clair que c’est une dimension que les constructeurs se doivent d’utiliser s’ils veulent créer le succès. Le travail à réaliser se fait alors autant au niveau de la création du produit que de la campagne de communication qui accompagne le lancement.

Je fais personnellement confiance à Apple pour ça qui a toujours excellé dans la création d’objet vénérés par ses utilisateurs (le fameux syndrome du « je garde le packaging de mon MacBook Pro dans mon salon »).


A ce moment, le succès des smartwatch est envisageable mais résultera plus d'un effet "mode" que d'un réel intérêt pratique. Tout du moins au début. L'évolution technologique et la créativité des constructeurs pourraient rapidement faire des smartwatch plus qu'un simple afficheur de notifications, justifiant ainsi l'achat auprès d'un public plus large.

Et puis mince, on achète des montres qui donnent juste l’heure depuis des siècles alors pourquoi se priver de montres connectées qui font beaucoup plus?

jeudi 30 mai 2013
Posted by Unknown

Path, le réseau social qui pourrait devenir un nouveau Facebook.

Path, réseau social créé en Californie fin 2010 vient de dépasser les 10 millions de membres, présentation et analyse du réseau social très privé qui pourrait devenir un grand.





Créé par un ancien de chez Facebook et un des co-fondateurs de Napster, Path est un réseau social qui cherche à offrir une solution complémentaire à Facebook. En effet le réseau de Zuckerberg est devenu un réseau que l’on pourrait qualifier de semi-public car l’on partage aujourd’hui à un grand nombre d’amis que l’on ne connait pas toujours réellement.

C’est devant cette évolution ainsi que les inquiétudes grandissantes vis-à-vis de la protection de la vie privée sur Internet qu’est né Path, un réseau privé qui vous permet de vous recentrer sur vos proches.







Comment ça marche ?



Partagez photos, musiques, locations
sur votre Path perso.
La première chose qui sépare Path de Facebook est son absence des ordinateurs personnels. En effet Path n’est disponible que sur Android et IOs ce qui nous le verrons, n’est pas du tout un hasard. Vous devez donc télécharger l’application et vous inscrire. On vous demande alors de rajouter des amis et c’est là que vous découvrez la deuxième particularité de ce réseau social : vous êtes limités à 50 amis maximum.

On ne dirait pas à première vue, mais 50 amis est un nombre très faible et oblige à faire des choix difficiles parmi les personnes que l’on accepte. De plus, arrivé à la limite, chaque nouvelle rencontre vous obligera à effacer l’un de vos amis. Un principe qui redonne un peu de sens et de noblesse au terme « ami » maltraité par Facebook ces dernières années.    

Avec un cercle d’amis très restreints, ce que l’on partage peut donc être beaucoup plus personnel, d’autant qu’un statut ne peut être « public » dans Path.  Mais justement, comment partage-t-on sur Path ?


Vous pouvez partager le film que vous
regardez, en précisant où et avec qui.
Comme sur Facebook, vous pouvez partager statuts, images, vidéos. Vous pouvez également partager la musique que vous êtes en train d’écouter, votre humeur générale, ou encore dire que vous allez vous coucher, ou que vous vous réveillez (oui il y a un bouton spécifique pour ça). Pour chaque partage, vous pouvez cocher une option pour diffuser également le statut sur Facebook, Twitter, Tumblr ou FourSquare (voir au bas de la photo ci-contre). Très intelligent puisque cela peut faire de Path le point de départ de vos réseaux sociaux.

Tous ces partages forment votre profil ou « Path », littéralement le chemin de votre vie. Oui ça ressemble à la timeline de Facebook mais en plus poussé puisque le path se fait dans le temps mais aussi dans l’espace ; chaque partage est associé automatiquement et obligatoirement avec l’endroit où vous êtes (d’où l’absence de Path sur ordinateur classiques).

L’application est accompagnée d’une messagerie instantanée qui vous permet de chatter et de partager très facilement vos contenus avec une seule personne. Fonctionnalité intéressante, vous pouvez également partager votre localisation actuelle précise, idéale si vous voulez inviter quelqu’un à vous rejoindre dans un bar ou chez quelqu'un.

Des exemples concrets d’utilisation


Pour que vous y voyiez plus clair, j’ai décidé de vous donner deux exemples concrets d’utilisation de Path.

Imaginons que vous partiez en vacances, vous aimeriez partager en direct vos découvertes et rencontres mais vous vous retenez sur Facebook de peur d’embêter 350 personnes avec vos photos à répétitions. Sur Path vous pouvez vous lâcher vu que vos 50 amis vous apprécient assez pour s’intéresser naturellement à toutes vos découvertes !

Dans un autre exemple, imaginons que vous alliez voir une exposition, vous vous identifiez à l’exposition sur Path, un de vos amis qui boit un café non loin remarque votre statut et décide donc de vous inviter à le rejoindre en vous envoyant sa localisation.

Ce dernier exemple pourrait en théorie se faire sur Facebook mais y décrire avec précision sa vie ne se fait plus car perçu généralement au mieux comme un gentil spam, au pire comme de la vantardise (on a tous un(e) ami(e) qui aime s’identifier dans le plus de boîtes et de bars huppés pour montrer à quel point sa vie est cool).

Sur Path, vous connaissez assez les gens à qui vous partagez pour ne pas avoir à vous soucier de passer pour un vantard ou un spammeur, vous voulez juste dire ce que vous faîtes à vos amis proches et à votre famille.

Analyse : pourquoi ça peut marcher


Path est clairement là pour combler un vide créé par Facebook et son succès phénoménal. Depuis quelques années les usages sur FB ont évolué, le réseau est devenu un outil de communication primordial pour les entreprises, le nombre d’amis moyens a augmenté, les informations publiques se sont multipliées. Et puis nos comptes ont parfois plus de 5 ans, nous avons additionné un grand nombre d’ « amis » qui ne le sont pas vraiment rendant tout ce que nous publions visible par une majorité qui ne nous connait plus vraiment. Tous ces éléments créent une absence d’intimité bien réelle sur le réseau.

Dans ce contexte, les utilisateurs ont tendance à limiter ce qu’ils partagent sur FB voire à cesser tout simplement. Ainsi un grand nombre d’utilisateurs n’utilisent le réseau que pour la fonction de messagerie jugeant le partage comme ringard et inutile (et qui leur en voudrait quand le nombre de partages de photos de sushis n’a jamais été aussi haut).

Ainsi l’essence même de Facebook est boudée par une partie de ses utilisateurs tandis que d’autres se contentent de limiter leurs publications.

Path apporte une réponse au besoin de partager, de communiquer sans limite tout en s’inscrivant dans la tendance actuelle des Smartphones et de la mobilité. Il détruit la crainte du viol de la vie privée à l’heure où Facebook rogne sur celle-ci afin de développer des nouveaux moyens de rentabiliser son activité. Ce déballage de vie privée qui paraissait si malsain et narcissique sur Facebook apparaît sur Path comme du don d’information. De la même façon que vous appelleriez un ami pour lui raconter votre week-end, vous partagez vos activités sur Path en direct via votre Smartphone.  

Le réseau n’a pas encore percé en France mais je lui donne une année pour commencer à convaincre aussi bien les déçus de Facebook que les accros de réseaux sociaux.

En attendant je vous invite à tester, pour vous faire votre avis et parce que je m’y sens seul, personne n’a liké que j’écoute Creep de Radiohead hier soir.
mardi 14 mai 2013
Posted by Unknown

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